Martin Béliveau a un parcours atypique. Sa carrière s’est construite avec la rencontre de plusieurs personnes qui l’ont guidé et lui ont appris les rouages du milieu artistique. Il débute en relations de presse chez DDB communications, où il côtoie surtout l’industrie de la musique, mais c’est en compagnie de la grande dame des communications, Francine Chaloult, qu’il découvre réellement la passion de la culture, de ses artistes et de ses artisans. À ses côtés, ce sont cinq années passées à tenter de faire voir et entendre les artistes de toutes disciplines de l’industrie : des Grands Ballets Canadiens, de l’OSM, du film Les Choristes, du nouveau livre de Georges-Hébert Germain, de la peintre Dominique Goupil, des cinquante ans du TNM en passant, bien sûr, par les incontournables Luc Plamondon et Céline Dion, pour ne nommer que ceux-là.
Puis, se considérant maintenant comme prêt à vivre ses propres défis, il décide de se lancer dans le vide et de créer sa propre agence artistique. Armé de l’appui de son entourage, d’un portable et de beaucoup d’insouciance, il fonde en 2006 Martin Béliveau Agence. Cette décision l’amène à découvrir, forger et aimer le métier d’agent. Seulement cinq ans après l’ouverture de son agence, il devient président de l’Association québécoise des agents artistiques (AQAA), poste qu’il occupe pendant six ans et durant lesquels il travaille à faire reconnaître les valeurs du métier d’agent. Entre-temps, il s’associe avec David Remington pour former REBEL et, depuis 2019, ils s’unissent à Karine Lapierre, offrant un modèle d’affaires innovateur et unique en représentation d’artistes, en créant l’Agence RBL.